Notre Équipe

Créatrice d’espaces et de liens entre tous·tes, elle facilite les rencontres, (re)donne de la légitimité, des outils et du pouvoir d’agir à celles et ceux qui souhaitent œuvrer collectivement.

« Ensemble nous sommes une force immense »

Le parcours de Cassandre est jalonné d’un passage à Sciences Po, à AgroParisTech, mais surtout marqué par des voyages. Ce sont notamment 2 ans en Indonésie qui l’ont guidée vers la Gouvernance Partagée, sans savoir alors que ces mots définissaient ce qu’elle tentait de mettre en place avec les salarié·es de l’entreprise qu’elle dirigeait.

L’expérience transformatrice de La Bascule, qu’elle a co-fondée, a permis à Cassandre de pleinement interroger le fonctionnement de nos organisations, de la démocratie et de notre faire-ensemble au quotidien. Profondément engagée, elle y a expérimenté la Coopération, la Facilitation et la Gouvernance Partagée. Sujets auxquels elle a été formée par l’Université du Nous, le Laboratoire du Collectif et Thomas d’Ansembourg.

Avec Audrey, Cassandre a co-créé et animé la PACoo’ avant même l’existence de fertîles. Aujourd’hui elle est membre-source de l’association, créatrice et animatrice des parcours Facilitation et Facilitation Graphique.

Cassandre s’implique également dans les ressources humaines et la création de contenus pédagogiques qu’elle met aux communs. Facilitatrice aux nombreuses expériences, elle exerce aussi ses talents en tant que formatrice et consultante en coopération.

À condition de les Rendre Visible : les objections sont des cadeaux et les conflit de l’engrais pour le collectif ! Cette notion de l’espace de liberté est l’une des plus précieuses aux yeux de Cassandre. Pour créer une culture commune où la peur est muée en envie de partager les joies comme les difficultés, où chaque nouvel obstacle est fertile parce qu’il est partagé.

Cassandre a vécu le yoga, la méditation et la danse comme des outils thérapeutiques à des périodes où ils lui ont été salvateurs. Ces pratiques sont aujourd’hui ancrées en elle comme philosophie de vie. Tout comme elle chérit sa liberté et son indépendance, elle prône le lâcher-prise sur ce qui ne peut être contrôler. Cassandre aime prendre des risques et explorer l’inconnu, toujours en faisant confiance à son instinct.

Pas à pas, Cassandre permet aux acteur·ices des transitions de se rencontrer, se lier. Ainsi entouré·es,  guidé·es et inspiré·es, iels prennent conscience de leur pouvoir d’agir. Car avec douceur et légèreté, Cassandre incarne la toute puissance de l’engagement.

“Si nous attendons le bon vouloir des gouvernements, il sera trop tard. Si nous agissons en qualité d’individus, ce sera trop peu. Mais si nous agissons en tant que communautés, il se pourrait que ce soit juste assez, juste à temps.” [Rob Hopkins]

Portrait à venir

Emma passe d’une idée à sa mise en pratique avec une facilité déconcertante, mais surtout inspirante ! Ses multiples expériences et son pouvoir d’agir motivent à mettre de côté nos propres freins pour, comme elle, se lancer corps et âme dans l’action.

Véritable source d’énergie naturelle, son enthousiasme est contagieux. Si bien qu’elle re-booste les batteries de chacun·e en un battement de cil.

Son énergie à elle, elle la puise entre autres dans la nature. Emma aime y passer le plus de temps possible, elle savoure le soleil et sa chaleur. Grande sportive, elle pratique plusieurs activité au grand air. Et quand elle danse, elle aime le faire à fond ! Comme tout ce qu’elle entreprend.

« Ne vous demandez pas de quoi le monde a besoin. Demandez-vous ce qui vous rend vivant et faites-le. Le monde a besoin de gens vivants. » [Howard Thurman]

Après une prépa qui a forgé sa capacité de travail, Emma a obtenu son diplôme d’ingénieure à Centrale Nantes. En parallèle de ses études, elle a co-fondé l’association Together For Earth et contribué au lancement de La Bascule. Elle y a exercé ses capacités logistiques et organisationnelles en gérant les partenariats et l’événementiel. Cette incroyable expérience de vie collective a ouvert en elle un immense champ des possibles pour s’engager.

Permettre à tous·tes de vivre cette aventure transformante : c’est ce qui l’a motivée à co-créer fertîles avec Audrey, Armonia et Mathieu. Pour aider un maximum d’acteur·ices de la transition à se révéler à eux-même et au monde, tout en leur permettant de s’épanouir dans leur vie engagée.

En retournant dans le monde scolaire, Emma a identifié un décalage entre l’urgence environnementale et le contenu des programmes pédagogiques. Une rupture vécue par les étudiant·es qui expriment le besoin d’être formé·es aux enjeux écologiques, de se sentir guidé·es et soutenu·es pour s’engager au service des transitions. C’est ainsi qu’est né le Parcours d’Avenirs Fertiles (le PAF), co-créé avec Mathieu, Raphaëlle et Rémi.

Aujourd’hui, Emma continue à essaimer le PAF en parallèle de son activité de consultante chez Blue Choice, où elle déploie la Fresque du Climat dans de grandes entreprises.

Emma considère qu’il est urgent d’agir à toutes les échelles pour mettre en place des changements à impact positifs. Consciente de l’aspect systémique des dérèglements en cours et à venir, elle a choisi de prioriser ses combats et donc de se concentrer sur les enjeux écologiques.

L’engagement peut-être une source de joie immense et Emma incarne cette idée avec force. Elle encourage chacun·e à devenir acteur·ice de sa vie.

« Donne-moi le courage de changer les choses que je peux changer, la sérénité d’accepter celles que je ne peux pas changer, et la sagesse de distinguer entre les deux. » [Marc Aurèle]

Le principe de Co-responsabilité de L’Espace de Liberté fertîles a changé la vie d’Emma. Dans des situations qui auparavant l’agaçaient ou la stressaient, Emma a troqué une posture passive pour adopter un rôle actif.

Elle choisit à présent de contribuer à faire avancer les choses, ou tout simplement de lâcher-prise. « J’essaie de ne plus critiquer sans être force de proposition ». Elle tient également au pouvoir incroyable du Rendre Visible, qui sublime les relations humaines, transforme les tensions en échanges sincères et puissants.

Emma aspire à un monde juste pour les humains, pour la nature dans son ensemble. Dans son futur souhaitable, chacun·e pourrait passer beaucoup plus de temps dans la nature et serait pleinement heureux·se. Et puisqu’avec Emma tout devient possible… on parie qu’ensemble nous allons y parvenir ?

Comprendre le monde et les interactions qui le définissent, telle est la quête permanente de Bastien. Indigné par les injustices, par le contrôle qu’exerce une majorité sur des minorités, il s’investit avec énergie à révéler de nouveaux possibles.

Pour faire face aux bouleversements sociétaux en cours et à venir, Bastien tente de créer de l’amour, de la résilience et du lâcher-prise.

« Je trouve énormément d’épanouissement dans le fait d’avoir un mode de vie le plus aligné possible avec mes convictions; j’y vois une manière d’incarner le monde que je souhaite voir advenir. »

Bastien attribue son esprit critique à ses études d’ingénierie. Est-ce sa capacité à se remettre en question qui lui a mis une claque ? Quoi qu’il en soit, il s’est heurté aux fondements de notre civilisation et son lot d’injustices sociales, climatiques, démocratiques, médiatiques,… sa prise de conscience a engendré de la colère, de la peur et de la culpabilité. Mais passé le sentiment d’impuissance, Bastien s’est mis en mouvement pour muer son indignation en passage à l’action.

Il a décidé de s’entourer, de mettre sur son chemin des personnes avec qui partager ses interrogations. Engagé un an avec La Bascule, Bastien a vécu une profonde transformation. Il a grandi ses capacités à ressentir et exprimer ses émotions, à comprendre les enjeux sociétaux et à exercer son pouvoir d’agir.

En ponctuant cette année d’engagement avec du volontariat dans des fermes paysannes, une nouvelle prise de conscience a germé : et si l’alimentation et l’agriculture étaient des vecteurs de nouvelles façons de faire-ensemble, de santé et de joie ?

Aujourd’hui, ces sujets le passionnent et il souhaite que chacun·e puisse s’y reconnecter. Bastien rêve que les zones rurales vibrent d’une énergie nouvelle, que les métiers paysans et artisans soient revalorisés et accessibles. En travaillant avec ELOI – un organisme qui œuvre pour le renouvellement de la génération agricole à travers la transmission des fermes françaises – il contribue à la transition agro-écologique.

Un an après la création de fertîles, l’équipe du Parcours d’Avenirs Fertiles a proposé à Bastien de la rejoindre en tant qu’animateur. Porté par une envie sincère d’accompagner la bascule d’ingénieur·es en quête de sens, il a accepté ! Son accompagnement permet aujourd’hui aux participant·es de se reconnecter à ce qui les rend vivant·es, de coopérer et de s’engager à leur tour.

Bastien aime explorer sa sensibilité et créer des espaces pour permettre aux autres d’expérimenter leur intelligence émotionnelle. Il aimerait d’ailleurs que cette forme d’intelligence soit un fondement de notre société, valorisée par le système scolaire. Le tout au service d’une meilleure communication, plus profonde, laissant place à l’expression des sentiments ainsi qu’à l’évolution des conflits en discussions fertiles.

Pour incarner ses engagements sans faire culpabiliser, Bastien tient particulièrement au Parler en son Je de notre Espace de Liberté fertîles « Je parviens à mieux exprimer tout ce qui n’engage que moi : mes ressentis, mes impressions, mes actions. »

Au quotidien, les engagements qui tiennent à cœur à Bastien sont ceux qui lui permettent de se sentir heureux : être aligné avec ses valeurs, être entouré des personnes qu’il aime et qui l’inspirent, mais aussi danser.

Raphaëlle est une « exploratrice du kiff engagée ». C’est elle qui le dit et nous ne pourrions trouver mieux car c’est exactement ce qu’elle incarne.

Les nouvelles expériences ne lui font pas peur, au contraire, tant qu’elles lui permettent de se dépasser, de trouver ce qui lui plaît, tout en mettant du sens dans sa vie et dans le monde.

« Vas-y fonce, au pire ça marche »

Sa volonté d’embarquer les autres dans la joie et le rire tout en allant droit au but ne date pas d’hier. Déléguée depuis le CP, scoute, elle a fait un bref passage en droit avant de se tourner vers une école d’ingénieur et de s’y investir totalement. A l’INSA CVL elle a ainsi représenté les étudiant·es à de multiples reprises, présidé le BDE et créé la semaine de l’écologie. Une fois diplômée, elle a passé 4 mois à rencontrer des personnes inspirantes pour explorer et définir sa vie d’adulte. « J’en ai conclu que je pouvais créer celle que je voulais ».

Après 1 an dans une entreprise du CAC40, son besoin de contribuer à une structure qui fasse sens pour la société s’est confirmé.

« Quand une fleur ne fleurit pas, on corrige l’environnement dans lequel elle pousse. Pas la fleur. »

Dans l’optique de se retrouver et de poursuivre le travail de définition de sa vie qu’elle avait entamé à sa sortie d’école, Raphaëlle a participé au second parcours Coopérations Fertiles. Elle y a retrouvé son âme d’enfant et vécu joyeusement une vie bas carbone. Ce kiff de vivre sobrement, tout en prenant plaisir à agir au service des Transitions ne pouvait pas rester un trésor caché, il fallait le partager au plus grand nombre.

Heureux hasard, avant de vivre l’aventure fertîles, Raphaëlle songeait à créer une formation pour aider chacun·e à trouver sa voie professionnelle à impact. Sa rencontre alchimique avec Emma, Mathieu, et Rémi a finalement donné naissance à notre Parcours d’Avenirs Fertiles (le PAF).

Raphaëlle est donc co-créatrice, coordinatrice et animatrice du PAF. Elle prend soin du projet, de l’équipe, des participant·es, et anime également des parcours Coopérations Fertiles. Elle aide ainsi chacun·e à découvrir ses talents et amorcer son pouvoir d’agir au service d’un monde nouveau. Un monde où nous aurions tous·tes les clefs pour nous épanouir, vivre heureux, en harmonie avec soi, les autres, le vivant.

La célébration est une notion de notre culture fertîles que Raphaëlle tient à mettre en lumière. Prendre le temps de regarder tout le chemin parcouru, cultiver la gratitude, se remercier et savourer ! Quelque soit la taille de la mission accomplie.

Créative, peintre, déterminée… Raphaëlle « avec deux ailes » – comme elle dit-, est un tourbillon d’énergie aux multiples facettes qui nous embarque tous·tes dans la joie et le rire.

À l’instant où vous lisez ces lignes, peut-être hésitez-vous à participer à l’une de nos formations ? Si tel est le cas, Raphaëlle vous adresse ce message : « Si dans ton cœur tu sens que tu veux venir, écoute-le »

Portrait à venir

Portrait à venir

Incarner au mieux le futur qu’elle souhaite voir advenir tout en aidant chacun·e à révéler dans la joie son pouvoir d’agir, c’est ainsi qu’Audrey chemine joyeusement vers un avenir viable, enviable et juste.

Elle en est convaincue : nous avons les capacités et la légitimité de co-créer un monde d’entraide, plus inclusif et respectueux du vivant. Mais comment se sentir outillé·e, entouré·e, en capacité de nous engager ? Et par où commencer face à l’urgence ?

“[…] Si nous agissons en tant que communauté, alors il se pourrait que ce soit juste assez, juste à temps” [Rob Hopkins]

Pour contribuer à toutes les luttes qui lui tiennent à cœur, Audrey se concentre sur sa passion : transmettre la coopération. Elle dévoile ainsi les clefs cachées à toutes celles et ceux qui désirent s’engager pour les transitions écologiques, sociales et démocratiques. Pour faire circuler le savoir elle crée des espaces qui permettent de se rencontrer soi, rencontrer l’autre, et ainsi révéler les potentiels de chacun·e, au service du collectif.

« Je rêve d’un monde où je ne me sentirais plus tiraillée entre l’urgence d’agir pour répondre aux crises sociales et écologiques auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui, un monde où je puisse faire ce qui me rend vivante, simplement, dans la joie et le respect du vivant. »

Audrey est en mouvement perpétuel à travers la danse et son chemin vers les autres. Amoureuse de l’humain dans toute sa diversité, elle multiplie les rencontres et les expériences. Ces dernières contribuent à enrichir ses savoir-être et savoir-faire, qu’elle transmet avec passion.

Ainsi, le parcours de vie d’Audrey s’étoffe d’apprentissages glanés au gré du chemin qu’elle choisit d’emprunter. Un passage en école d’ingénieur (ENSGSI) lui a permis de se spécialiser en management par le développement personnel et de s’initier à l’Intelligence Collective. Cette initiation s’est poursuivie et concrétisée hors du cadre scolaire à Pontivy, avec 1 an et demi de bénévolat à La Bascule. Formée par le Laboratoire du Collectif et l’Université du Nous (UdN, qui l’a également mentorée), Audrey était référente du pôle Facilitation et Gouvernance de La Bascule.

Portée par cette aventure transformante, motivée par une urgence d’agir, Audrey s’est alors entourée d’autres personnes ayant vécu La Bascule. L’idée ? Permettre au plus grand nombre de vivre une telle expérience à travers des formations en immersion. C’est ainsi qu’est né fertîles et ses différents parcours, où Audrey nous invite à ”prendre du temps pour en gagner”, déclencher notre pouvoir d’agir et mettre en œuvre les changements que nous souhaitons voir dans le monde.

À fertîles, Audrey est membre-source de l’association, référente pédagogique et formatrice des parcours Coopérations Fertiles, PACoo’ et Facilitation. Sa curiosité et ses nombreux talents l’amènent aussi à former des formateur·ices, à contribuer aux ressources humaines, à la communication, à la comptabilité, à créer des ressources mises à disposition du commun… et bien d’autres choses encore !

Dans l’Espace de Liberté fertîles, ce sont les notions de Rendre Visible et de Souveraineté qui portent Audrey. Exercer sa souveraineté lui permet de se sentir alignée à chaque instant avec ses actions et ses mots. Savoir que les autres exercent la leur lui permet de se sentir en confiance avec elles et eux.

Son portrait serait incomplet sans préciser qu’elle est artiste, militante, et que sa joie de vivre et de partager ensoleillent même les horizons les plus sombres.

« Croyez en vos rêves et partagez vos talents, ils sont trop précieux pour être gardés et étouffés par des peurs ».

Portrait à venir

Quels leviers mobiliser pour répondre aux enjeux de notre siècle ? Mathieu a fait de cette question son sujet de prédilection.

Passionné et insatiable, il est en perpétuel quête d’informations, d’altérité, et de débats fertiles pour nourrir sa réflexion. Sa curiosité le guide à la fois au cœur de grandes et petites entreprises, de collectifs militants, d’institutions,… et tout autre groupe de personnes lui permettant d’enrichir ses connaissances.

Apprendre chaque jour pour transmettre à son tour, voici ce qui anime Mathieu au quotidien. Et il est particulièrement fasciné par les enjeux du facteur humain dans l’exercice de notre pouvoir d’agir.

« L’humanité est à la fois son pire ennemi et sa meilleure chance. » [Patrick Viveret]

L’approche multi-disciplinaire que Mathieu a construit pendant son parcours académique fait écho aujourd’hui à l’application avec laquelle il crée et anime des espaces d’échanges et d’apprentissages, notamment auprès de jeunes ingénieur·es. Lui-même diplômé d’école d’ingénieur et de l’Institut d’Etudes Politique de Grenoble, il y a acquis une culture scientifique, une approche pragmatique et critique de la technologie, de ses implications dans notre société, ainsi que l’impact des leviers socio-politico-économiques.

Sa prise de conscience de la dimension planétaire des enjeux et des inégalités sociales est née au Cambodge, où il a travaillé 3 ans et demi sur des projets d’accès à l’énergie et à l’eau potable.

Motivé par le besoin d’agir sur les causes racines de notre « insoutenabilité écologique », Mathieu a rejoint La Bascule. Il y a affiné sa compréhension systémique des enjeux, tout en prenant conscience de l’importance de l’éducation populaire pour combler les manques de l’école académique. Cette riche expérience lui a permis de développer pleinement son pouvoir d’agir, de se former à l’Intelligence Collective, à la Gouvernance Partagée, de créer des synergies inter-organisationnelles… et de co-fonder fertîles !

Mathieu cultive un fort intérêt pour la politique et s’engage dans de nombreuses luttes (dérèglement climatique, effondrement de la biodiversité, accroissement des inégalités sociales, violence des relations inter-personnelles, immobilisme/indifférence sur les enjeux collectifs…), et celle qui le porte tout particulièrement c’est l’ignorance et/ou l’impuissance face aux enjeux écologiques.

Après La Bascule, Mathieu rêvait que chacun·e puisse construire sa vie en ayant vécu une telle expérience de coopération et d’engagement. Le rêve s’est concrétisé et se poursuit avec l’animation d’espaces-temps fertiles qui ont pour vocation d’être aussi transformateurs qu’apprenants.

« Vous n’êtes pas une goutte d’eau dans l’océan, vous êtes l’océan tout entier dans une goutte d’eau. » [Rûmi] 

Avec le Parcours d’Avenirs Fertiles et la PACoo’, Mathieu accompagne chacun·e à travailler sa posture de coopération pour devenir un élément moteur d’un groupe, mais aussi à trouver et exercer ses talents, aux services des transformations nécessaires à notre société.

Dans l’Espace de Liberté fertîles, c’est la notion de Rendre visible qui tient le plus à cœur à Mathieu « Il y a tellement de choses à apprendre des autres et d’une situation dès lors que chacun·e arrive à rendre visible ce qu’il pense, ressent et comprend.»

Mathieu aime danser et la compétition sportive, qu’il vit non pas comme un affrontement, mais plutôt comme un moyen de se dépasser soi, grâce aux autres.

Si nous devions choisir un mot pour définir Mathieu ce serait engagement. Car avec passion, il rend ce mot concret et convertible en un passage à l’action joyeux, vivant et puissant.

Le monde peut changer, tout est une question de relations. Chloé en est intimement convaincue et c’est pourquoi elle met sa passion de l’humain au service de celles et ceux qu’elle rencontre : pour qu’éclose une société dans laquelle chacun·e est pleinement soi-même.

Sensible aux enjeux climatiques, Rémi agit pour limiter son empreinte carbone. Doué d’une grande empathie et d’une malice communicative, il inspire chacun·e à cheminer vers une vie sobre, heureuse et joyeuse.

En parlant de chemins, il en emprunte des centaines chaque année, et plus particulièrement en montagne. Équipé de skis de randonnée, d’un vélo, d’un baudrier d’escalade ou tout simplement à pied, il aime passer du temps dans la nature, dans le respect de ce qui l’entoure, et toujours avec un soupçon d’humour :

« Il vaut mieux qu’il pleuve aujourd’hui qu’un jour où il fait beau » [Pierre Dac]

Au lycée déjà, Rémi passait des semaines sur les sommets du Pays Diois grâce à la section pleine nature de son établissement. Curieux de comprendre le fonctionnement des mécanismes qui nous entourent, il a su concilier sa soif d’apprentissage et son amour pour le sport de montagne à travers ses études et ses premières expériences professionnelles. Après une prépa, il a intégré l’école Phelma et travaille aujourd’hui pour une société française qui développe des articles de sport outdoor innovants.

Lors d’une année de césure, en participant à notre premier Parcours Coopérations Fertiles, Rémi s’est formé à la Facilitation et à la Posture Apprenante de Coopération. Il a par la suite rejoint notre équipe en soutenant la logistique de notre deuxième parcours.

C’est à cette même période qu’il a co-créé le Parcours d’Avenirs Fertiles (le PAF) avec Emma, Mathieu et Raphaëlle, en apportant notamment son expertise sur la partie pédagogique. Il anime aujourd’hui des PAFs dans l’optique de former des ingénieur·es aux enjeux écologiques et de leur donner des clés pour mieux exercer leur pouvoir d’agir.

Parler en son je, cette notion de notre Espace de Liberté fertîles est primordial pour Rémi, car les mots sont importants, et la focale par laquelle ils sont exprimés aussi ! Il le constate et l’encourage : troquer le « On » pour se recentrer sur le « Je » apporte du changement chez chacun·e.

« Entouré, aimant et aimé », Rémi tient particulièrement à la création de lien entre les êtres vivants. Il s’engage d’ailleurs pour permettre à tous·tes de se rencontrer, se parler, vivre des expériences authentiques et proches du vivant. Avec l’association Vivre à la bonheur par exemple, il co-réalise un documentaire qui recueille des témoignages sur la diversité des bonheurs.

Cette quête du bonheur et la multiplicité de définitions qui en découle amène à se questionner… Et si résoudre la crise écologique pouvait aider un maximum de personnes à se sentir bien chez elles, bien avec ce qui les entoure ?

Rémi y croit.

Une de ses quêtes de vie est de mettre en mouvement ses rêves, et parfois même de les réaliser. Ses défis peuvent être aussi bien sportifs, professionnels, personnels que collectifs. Et s’il y a bien une ou deux choses que Rémi souhaite pour notre futur, c’est que le monde de l’ingénierie bascule, et qu’advienne une société laissant plus de place à l’équité et aux connexions entre les êtres vivants.

Une société dans laquelle chacun.e aurait réellement l’opportunité de s’épanouir et d’exprimer ses émotions comme nous parlons du beau temps. Ça fait rêver non ? Cap de contribuer à réaliser ses souhaits ?

Portrait à venir

Armonia est à la fois la voie d’ascension et le lien magique qui connecte entre eux les projets qui font sens aux personnes aptes à les faire grandir.

Elle aime créer ces connexions qui fusent sans cesse dans sa tête, tant elle est ouverte et réceptive à ce qui croise son chemin.

« Solitaire ratée » – ça c’est elle qui le dit – elle accorde énormément de temps à la vie collective et part dès que possible à la rencontre de nouvelles communautés, expérimenter la vie dans différents éco-lieux. L’immersion, cet ingrédient incontournable des parcours fertîles, elle y tient tout particulièrement. En solo, elle recharge ses batteries au maximum.

Si vous avez la curiosité de lui demander « Qui es-tu ? » (plutôt que l’éternel « Que fais-tu ?»), Armonia vous révèlera déjà qu’elle est italo-brésilienne, installée en France depuis près de 9 ans. La suite de sa réponse est disséminée dans ce portrait.

Créative, lanceuse de projets, elle a construit son parcours en alternant projets locaux et internationaux. Elle a notamment contribué 2 ans au développement d’un réseau d’écoles d’insertion professionnelle dans 15 pays. Cette mission l’a amenée à maitriser le management d’équipe et la coordination de projets complexes.

Ses expériences aux 4 coins du monde lui ont apporté une ouverture précieuse mais aujourd’hui, ce sont les projets locaux qui la porte. Entre Armonia et les tiers-lieux / éco-lieux / communautés intentionnelles : c’est une véritable histoire d’amour qui dure depuis 2015. Elle a elle-même lancé un tiers-lieu autour de l’alimentation durable.

Armonia s’engage à vivre avec énergie ce qui lui semble le plus juste, ce qui fait sens pour elle. Elle tient à son pouvoir de décider où investir son argent, ses lectures, les personnes avec qui elle passe du temps, le territoire où elle s’installe et les projets auxquels elle contribue.

Ainsi, deux mois après avoir entendu Maxime de Rostolan présenter La Bascule, Armonia a rejoint le mouvement à Pontivy pour créer un « service des transitions ». Elle y a rencontré Audrey, Cassandre, Emma et Mathieu. Pour porter la voix de l’écologie dans sa ville, Armonia est retournée dans le 93 et s’est lancée corps et âme dans la campagne municipale des Lilas pour la co-diriger. Deux jours après le premier tour, Audrey lui faisait part d’un projet naissant, dans lequel elle s’est alors complètement investie : fertîles.

Co-fondatrice de l’association, elle a mis toute son énergie et sa joie dans la coordination, la concrétisation et l’envol du projet. Aujourd’hui elle nous apporte un soutien précieux. Son regard méta et ses conseils avisés permettent de prendre de la hauteur pour mieux avancer.

Sortir de réunion en sachant exactement qui doit faire quoi et pour quand : c’est la magie des PPP, les Prochains Petits Pas. Inhérents à la culture fertîles, ils sont particulièrement précieux pour Armonia. Pas étonnant alors qu’elle tente de les essaimer dès que possible.

Ce qui la rend vivante c’est de faire partie de « communautés de valeurs » : le réseau beta.gouv, le collectif Powa, l’écosystème des transitions de sa ville… Elle aime ce qui connecte les personnes dans tout ce qu’elles ont de plus varié, les savoirs-faire, les outils et compétences prêtes à être partagées.

Voilà pourquoi, dans son futur souhaitable, Armonia imagine une multitude de territoires intra et inter-connectés, enrichis par leurs diversités et leurs unicités. Un territoire connecté, elle en expérimente actuellement un en vivant à Joigny, une commune de l’Yonne de 10 000 habitant·es dans laquelle un réseau se développe depuis quelques années. Elle a par exemple échangé avec le Maire pendant un an pour que l’ancienne caserne devienne La Caserne Bascule, tiers-lieu propice aux connexions où nos formations ont parfois lieu.

Armonia aime créer, se réinventer, explorer de nouveaux centres d’intérêts… mais aussi des produits culinaires qui éveillent sa curiosité. Son dynamisme et sa motivation impulsent une incontrôlable envie de se dépasser au service de plus grand que soi !

Comment habiter un monde qui se dirige inévitablement vers un réchauffement à +1,5°C ? Evélina apprend dès aujourd’hui à vivre cette adaptation et souhaite accompagner un maximum de personnes dans cette transition.

Sensible au monde qui l’entoure, reconnaissante de ce que lui offre la vie, elle fait de son mieux pour lutter contre toute forme d’injustice. Elle sait dire “non” quand cela est nécessaire, et un grand “OUI” à une vie simple, faite « d’amour et d’eau fraîche ».

Guidée par ses intuitions, Manon tente d’emprunter les voies qui lui font du bien tout en prenant soin du Vivant. Elle vit de passion et d’amour, de résistance et d’inspiration, de découvertes et d’expériences.

Aventurière dans l’âme, elle nourrit son insatiable curiosité pour les autres et le monde en explorant sans cesse, en apprenant chaque jour.

Manon est une artiste qui œuvre pour la beauté. Elle est aussi une future permacultrice / thérapeute / menuisière… et sûrement tant d’autres choses encore qu’il lui reste à expérimenter, tant qu’elle se sent comblée par ce qu’elle fait.

« Je vais, je vis et je deviens au gré de mon instinct. »

Diplômée d’école d’ingénieur·es (ENSGSI) suite à une mission en tant que responsable innovation d’un cabinet comptable, Manon a fait son « coming-out écologique » au moment de sa soutenance de fin d’études. Elle est partie en quête d’action, avec le besoin de se reconnecter à la nature, à la résilience et à l’autonomie. Des envies profondes qui ne demandaient qu’à éclore pour vibrer en elle de plus belle.

Dans la construction de ce nouveau parcours de vie, Manon a entrepris un service civique dans l’éducation alternative, au sein de l’école La Marelle en Dordogne, dont l’approche pédagogique est fondée sur l’autonomie, la responsabilité, la coopération et le respect des différences.

À son tour, elle est « retournée sur les bancs de l’école ». Ou plutôt sur les coussins de notre école itinérante. Car en participant au premier parcours Coopération Fertiles, c’est en cercle (et non pas en rang) qu’elle a vécu une pédagogie active et collaborative qui l’a marquée. « J’ai compris que je souhaitais agir dans la même pédagogie que celle qui m’a formée ».

Manon a alors multiplié les missions en facilitation, animation de fresques, ateliers de sensibilisation et bien d’autres encore. Ses nombreuses expériences ont fait grandir ses compétences qui lui permettent aujourd’hui de travailler en indépendante au service des transitions, d’être également chargée de mission chez Inventons Nos Vies Bas Carbone, et bien sûr de rejoindre notre équipe en tant que formatrice des Parcours d’Avenirs Fertiles.

Déterminée par la même envie fertile de contribuer au changement, de sensibiliser aux enjeux écologiques, d’aider chacun·e à se connecter à son envie et à son pouvoir d’agir tout en trouvant sa voie professionnelle (en particulier dans l’ingénierie) Manon ne manque pas de moyens d’action !

« Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde. C’est même de cette façon que cela s’est toujours produit. » [Margaret Mead]

Au quotidien, que ce soit dans sa sphère privée ou professionnelle, Manon tient à Rendre Visible. Cette notion de notre Espace de Liberté fertîles lui permet de désamorcer beaucoup de situations, notamment en rendant simples et ouverts à la discussion des sujets qui peuvent sembler dramatiques, lourds, ou opaques.

Dans la joie, Manon poursuit sa quête d’aventures qui l’amènera – elle le souhaite et nous aussi – à vivre en habitat léger et chaleureux, dans un éco-lieu co-fondé avec des personnes qu’elle aime et l’inspire. Un futur lieu de rencontre et d’ouverture, pour agir conjointement avec les acteur·ices locaux et politiques du territoire, dans l’objectif de le rendre heureux et résilient.